mardi 10 avril 2018

« Réparer le lien entre l'église et l'état »

Application immédiate (Notre-Dame-des-Landes, France, 10 avril 2018 après notre Seigneur).

« Nous partageons confusément le sentiment que le lien entre l’Eglise et l’Etat s’est abîmé, et qu’il vous importe à vous comme à moi de le réparer. »

(Emmanuel Macron, devant la conférence des évêques de France, 9 avril 2018)


« Et il tomba du ciel une grande étoile ardente comme un flambeau... » (Apocalypse 8 : 10-12)

5 commentaires:

  1. Ça manque de béchamel : “Béchamel/Le philosophe ajoute que "dans un pays où les catholiques sont en train de devenir une minorité, et parfois une minorité persécuté[e]", le chef de l'État a "fait son boulot" en prenant "en compte cette souffrance et en faisant tout ce qu'il peut pour les réintégrer dans l'espace public".”*

    *Causeur sur RTL, http://www.rtl.fr/actu/politique/discours-de-macron-les-gens-ne-savent-pas-ce-qu-est-la-laicite-fustige-bhl-7792966350?google_editors_picks=true

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    1. Freud lui même l'aurait dit pour prouver son respect du principe de laïcité : je vous le jure Monsieur le président, ma spiritualité ne sort pas d'mes toilettes ''.

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  2. Coração independente11 avril 2018 à 07:48

    Heureusement qu'on peut bouffer encore du curé, pardon, des religieuses au chocolat ou au café dans les pâtisseries. Ne nous resterait plus que cette candeur cannibalistique pour résister au fameux mensonge du "retour de la religion", à l'image, elle plus consistante, de tribus du Congo ex-belge non véganes qui en avaient goûté en se lêchant les babines, eux d'elles, après l'indépendance de ce pays autour des années 60's ?

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  3. A propos de la ZAD, cet article de Reporterre qui, malheureusement, ne semble guère exagéré.

    https://reporterre.net/La-Zad-et-la-guerre-civile-mondiale

    Bonne journée quand même, cher Moine.

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    1. Géopolitique, oligarchie, CO2, néo-libéralisme... Voyons-y de plus près.

      José Mauvais : “Certains squats, notamment les Cent Noms, faisaient partie de ces lieux où le débat n’était pas encore tranché. On allait vers une demande de régularisation, commencée par des premiers contacts. (...) En agissant de cette manière, en détruisant des installations symboliques comme les Cent Noms, un cap de solidarité est dépassé par rapport à une intervention qui aurait ciblé la route départementale.”*

      Il ne comprend pas José. Il avait vendu, avec l'appui du CMDN (Comité pour le maintien des négociations), le Lama fâché et la route stratégique, et l'État a tout pris... Et même ses potes en prennent plein la gueule. La confiance en l'État se paye cher.

      “Vous avez développé un plan pour la Zad, en faveur d’une gestion collective des terres. Ce plan vous parait-il compromis aujourd’hui ?

      Sur le fond, non. Il s’inscrit sur le long terme. Ce qui est compromis, c’est toute la dynamique d’apaisement sur le terrain. On allait dans le bon sens.”*

      Il est prêt à y retourner tout de même, José. Mais, il a comme un doute :

      “Je crains qu’on aille dans une spirale de violence. La question de la route a peut-être été un prétexte pour lancer une offensive générale pour mettre à bas tout ce qui pouvait être alternatif.”*

      Si Ripolin arrive in fine, ce sera après le massacre.

      * https://reporterre.net/Jose-Bove-En-evacuant-des-lieux-symboliques-l-Etat-ne-fait-que-renforcer-la

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